Apaiser les pleurs

Apaiser les pleurs

Extrait de Ne pleure plus bébé !

Dans le courant du livre, on a déjà abordé un certain nombre de pratiques de maternage permettant d’éviter ou d’apaiser les pleurs. Voici une petite liste récapitulative, qui je l’espère vous sera utile.
Il faut savoir que toutes ces idées ne fonctionnent pas pour tous les bébés ; qu’une méthode peut marcher un jour et pas le lendemain ; qu’il faut donc avoir une « palette » de trucs entre lesquels on peut jongler ; que pour certains bébés, ce qui marche, c’est une suite de gestes enchaînés dans un certain ordre, une sorte de « rituel » ; qu’il n’est pas évident d’être imaginatif lorsqu’on est épuisé, et qu’il vaut donc mieux avoir une batterie d’idées toutes faites et déjà éprouvées ; que c’est principalement la mère qui essaiera d’apaiser son bébé, mais que le père ou tout autre adulte (voire les grands frères et les grandes sœurs) est à même d’utiliser ces techniques, qu’on peut regrouper sous six grandes catégories :

  • succion (nutritive ou non),
  • contact et mouvement,
  • « distraction »,
  • bruits et vibrations,
  • massages et enveloppements,
  • traitements et alimentation [1].

À noter qu’une enquête faite auprès d’environ 700 mères suivies tout au long de la première année de leur bébé [2] a montré qu’au cours des seize premières semaines, les pratiques les plus efficaces pour calmer les pleurs étaient de porter l’enfant (88 %), de le mettre au sein (82 %) et de marcher en le tenant (87 %).

La succion

  • Donner le sein. Contrairement à ce qu’on entend souvent dire, il n’y a aucun mal à donner le sein chaque fois que le bébé pleure, et même s’il n’a pas faim. Le sein, ce n’est pas qu’alimentaire. Et une des beautés de l’allaitement, c’est justement qu’il est « multifonctions » et qu’il sert aussi à apaiser, endormir, rassurer, soulager des coliques ou d’autres douleurs [3].
  • Certains bébés peuvent se calmer à l’aide d’une sucette, s’ils ont un besoin de succion non nutritive particulièrement intense, mais attention au risque de dépendance ! Pour éviter la confusion sein/tétine, mieux vaut ne pas la proposer avant que l’allaitement ne soit bien installé. En attendant, le parent peut proposer son doigt (propre et à l’ongle court) à sucer au bébé (avec là aussi un risque de dépendance !).
  • Un certain nombre de bébés vont finir par trouver leur pouce, et satisfaire ainsi leur besoin de succion. Ils pourront aussi adopter un objet (peluche, tissu…) et en faire leur doudou, qu’ils suceront également pour s’apaiser. Attention quand même à ce que pouce et/ou doudou ne remplacent pas trop le contact avec la mère et le père, car ils ne sont finalement que des substituts à ce contact.

Contact et mouvement

  • Bercer le bébé. Ce peut être dans les bras, dans un « vrai » berceau qui berce, ou dans un hamac, voire sur le corps de l’adulte qui lui-même se berce dans un rocking-chair ou dans un hamac [4].
  • Porter le bébé [5] et marcher avec lui. Une étude [6] a montré que lorsque les mères portent davantage l’enfant, il pleure moins souvent. Quand, au moment du fameux « pic de pleurs » des 6 semaines, on a comparé les bébés des mères auxquelles on avait demandé de les porter davantage aux bébés du groupe contrôle, on a constaté 43 % de pleurs en moins sur vingt-quatre heures, et jusqu’à 51 % de pleurs en moins en soirée (de 16 h à minuit). La diminution des pleurs s’observait également, quoique de façon moins importante, à 4, 8 et 12 semaines. L’augmentation du temps de portage (que ce soit dans les bras ou dans un porte-bébé) n’était pourtant pas énorme : 4,4 heures en moyenne par jour contre 2,7 heures pour le groupe contrôle. Une heure et demie de portage supplémentaire avait donc suffi à diminuer de plus de moitié les pleurs de fin de journée, dont se plaignent tant de nouveaux parents… Ce temps de pleurs en moins était occupé par des tétées plus fréquentes, plus d’éveil calme et de moments où le bébé semblait heureux et satisfait.
    Les auteurs notaient qu’on connaît depuis longtemps l’effet apaisant sur les pleurs de l’enfant du portage à bras, de la voix du parent, du bercement, du tapotement… Mais ils insistaient sur le fait que dans cette étude, les mères avaient été incitées à porter l’enfant quel que soit son état, et pas seulement en réponse à ses pleurs. Ils pensaient donc que le portage supplémentaire avait « prévenu » les pleurs en améliorant la capacité des mères à détecter les demandes de l’enfant et à y répondre plus rapidement. Les bébés avaient ainsi moins eu besoin de recourir à la « décompensation comportementale » que représentent les cris et les pleurs pour faire connaître leurs besoins.
    Ils concluaient également que cela pouvait être particulièrement important pour les bébés atteints de coliques, qui souvent ne se calment pas quand on les prend après qu’ils ont commencé à crier.
  • Utiliser le « balancement maternel » : la mère porte le bébé contre son épaule ou dans ses bras, et, sans bouger les pieds, se balance d’une jambe sur l’autre. Tout autre adulte que la mère peut bien sûr utiliser ce balancement, mais c’est vrai que c’est un peu la « marque de fabrique » des mères, au point que certains disent pouvoir reconnaître si une femme a des enfants à la façon dont elle se balance d’un pied sur l’autre, même sans enfant dans les bras !
  • Danser avec le bébé.
  • Allonger le bébé sur les cuisses de l’adulte, en repliant ses jambes sur son ventre, éventuellement en le berçant doucement de droite à gauche.
  • Un bon bain chaud pris ensemble peut être très relaxant pour le bébé et pour le parent. Une simple bouillotte peut soulager un petit ventre douloureux. Cet effet tient sans doute au fait que la chaleur libère de l’ocytocine [7].
  • Prendre le bébé contre soi en peau à peau.

Distractions

  • Placer le bébé devant quelque chose qui va retenir son attention. On sait que les premières semaines, les bébés s’intéressent particulièrement aux graphismes en noir et blanc très contrastés ou contenant du rouge, ainsi qu’aux lumières en tout genre.
  • Mettre le bébé devant un miroir – les bébés adorent regarder les visages – ou devant un aquarium où nagent des poissons, voire devant le hublot d’un lave-linge en train de tourner avec le linge dedans !
  • Si le temps le permet, aller dehors et laisser le bébé regarder les feuilles bouger doucement dans la brise. Dans tous les cas, le fait de sortir (même s’il fait nuit, même s’il fait froid) et de faire le tour du pâté de maisons, fait du bien à tout le monde. Rien de pire que de rester enfermé entre quatre murs avec un bébé qui pleure. Une mère raconte : « Quand Léo était bébé, il hurlait chaque soir et rien ne marchait, pas plus le sein que le portage. Ce qu’on a fini par trouver et qui marchait un peu, c’était de lui faire prendre l’air sur le balcon et regarder les étoiles, surtout en hiver. »
    Dans un tel cas, on ne sait ce qui marche, de la distraction ou de l’air frais. Les Germaniques et les Scandinaves connaissent les vertus de celui-ci pour un bon sommeil, eux qui ont l’habitude de faire dormir les bébés dehors, même en plein hiver !
  • Aller faire un tour en voiture avec le bébé. Quand j’ai eu mon premier bébé, il y a plus de trente ans, je me disais que je devrais faire breveter un système imitant le bruit, les vibrations, le mouvement… de la voiture, car il s’y endormait dès que nous démarrions ! Je me suis aperçue depuis que je n’étais pas la seule à l’avoir expérimenté, même si tous les bébés ne réagissent pas de la même façon : certains détestent vraiment la voiture…

Bruits et vibrations

  • Chanter. Les bébés adorent la voix de leur mère et ils se moquent de savoir si elle chante juste ou non !
  • Passer l’aspirateur avec le bébé dans le porte-bébé ! Pas mal de bébés trouvent apaisants le mouvement et le bruit ronronnant de l’aspirateur (ou les vibrations du lave-linge !).
  • Faire un bruit plus ou moins fort de « chuuuuuuuut ». Le son « shhhh », pour dire à quelqu’un de « baisser le son », se retrouve dans la plupart des langues et des cultures (« hush » en anglais, « soos » en arménien, « shuu » en vietnamien, etc.) et imite le bruit de la circulation sanguine qu’entend le fœtus quand il est dans l’utérus. D’où son effet calmant [8]. À noter que ce n’est pas un faible bruit puisqu’on l’estime entre 75 et 88 décibels !
    Ce « bruit blanc » ressemble également à celui des séchoirs à cheveux et des aspirateurs. Ce qui pourrait expliquer l’effet calmant de ces derniers.

Massages et enveloppements

  • Envelopper le bébé dans une couverture ou un lange : certains bébés ont besoin de se sentir « contenus », sans quoi ils se sentent désorganisés et perturbés. Après des décennies où l’on a vilipendé l’emmaillotement comme privateur de la liberté de mouvement, on redécouvre depuis peu ses vertus pour calmer et endormir les bébés [9]. Le fait notamment d’avoir les bras maintenus contre le corps les empêche d’avoir ces mouvements désordonnés qui souvent les réveillent.
    Dans son ouvrage Le plus heureux des bébés, Harvey Karp décrit en détail la technique d’emmaillotement et explique pourquoi ça marche [10]. Il s’agit de : poser une couverture pour bébé sur le sol, pliée en triangle ; replier un peu la pointe du haut afin de former un bord sur lequel reposeront les épaules du bébé ; placer celui-ci sur la couverture, rabattre sur lui l’un des coins latéraux et le glisser sous ses fesses ; replier le coin du bas et le glisser dans ce pli ; replier l’autre coin latéral pour entourer le bébé ; rentrer le coin pour fixer la couverture au niveau de son cou [11].
  • Pour « contenir » l’enfant et l’apaiser, une autre idée est de lui mettre une main sur les fesses et une autre sur la tête, ce qui doit lui rappeler les sensations intra-utérines de fin de grossesse quand sa tête appuyait sur le col de l’utérus et que ses fesses étaient en contact avec les mains de la maman posées sur le haut de son ventre.
  • On peut aussi mettre le bébé dans ce qu’Isabelle Gambet-Drago [12] appelle la « position magique » : une main de l’adulte soutient la tête et le haut du dos du bébé, son menton est rentré dans son cou ; avec l’autre main, on rassemble ses jambes contre son ventre, en position de bouddha. Cette position fœtale a généralement un effet calmant et rassurant.
  • Essayer l’une des quatre variantes de la position « anti-coliques », la plus courante étant celle où le bébé est à plat ventre sur l’avant-bras de l’adulte, sa tête dans le creux du coude, la main tenant ses jambes.
  • Essayer le massage “I love you” dont parle le Dr Sears dans Que faire quand bébé pleure. Le bébé est couché sur le dos, la tête vers l’adulte. Ce massage suit la courbe naturelle du gros intestin du bébé, et permet d’aider les poches d’air à s’évacuer vers le rectum.
  • Lorsqu’on porte l’enfant sur son épaule, masser doucement son dos (plutôt que de le tapoter : le tapotage peut être utile pour aider au rot, mais c’est quand même un peu violent ; pour essayer de calmer un bébé qui pleure, un geste doux est plus indiqué).

 

Bébés : ne pas secouer !

Il arrive régulièrement que des parents (ou des nounous) exaspérés par les cris du bébé le secouent à bout de bras dans l’espoir de le faire taire.
Ce geste fait ballotter la tête du bébé, cisaille les vaisseaux du cerveau, créant des hémorragies cérébrales plus ou moins importantes, avec des conséquences pouvant être gravissimes (5 % de décès, des hémiplégies, des épilepsies et autres dommages cérébraux irréversibles).

 

Traitements, alimentation

  • Une séance d’ostéopathie : d’après des études danoises [13], un traitement ostéopathique pourrait aider en cas de coliques. Un groupe de bébés souffrant de coliques recevait des soins ostéopathiques pendant deux semaines, alors qu’un second groupe était traité par dimethicone. Au bout de 8 à 11 jours, la durée des pleurs était réduite d’une heure dans le groupe dimethicone, et de 2,7 heures dans le groupe ostéopathie.
  • Donner à l’enfant un produit qui soulage sa douleur. Ce peut être un médicament, bien sûr (pourquoi le refuser à l’enfant, alors qu’en tant qu’adultes, nous n’imaginerions pas de ne rien prendre en cas de rage de dents ?), ou un produit ayant pour effet de diminuer les malaises. Une étude [14] a par exemple montré qu’administrer à l’enfant souffrant de coliques une dose quotidienne d’un certain probiotique (Lactobacillus reuteri) aidait considérablement à réduire les symptômes : après 28 jours de traitement, la durée des pleurs avait été réduite de 75 %.
    Certains médecins rapportent l’efficacité, dans leur clientèle, d’un mélange d’eau de chaux et de julep gommeux.
    Cela dit, un débat relayé par une revue pédiatrique française en 2006 [15] a conclu… qu’on ne pouvait pas conclure sur l’utilité de donner un anti-spasmodique au bébé qui souffre de coliques. Une table ronde au congrès de l’AFPA (Association Française de Pédiatrie Ambulatoire) cette même année concluait qu’aucun médicament, quel qu’il soit, n’avait une efficacité démontrée…
    À noter néanmoins qu’un certain nombre de bébés se trouvent bien de prendre un traitement homéopathique (en cas de coliques, de poussée dentaire, etc.).
  • Supprimer de l’alimentation de l’enfant (ou de la mère s’il est allaité) des produits pouvant causer des désordres intestinaux et des coliques. On pense en premier lieu aux protéines de lait de vache qui semblent en cause dans un certain nombre de cas.

Dans tous les cas

  • Ne pas nier ou minimiser les sentiments ou sensations de l’enfant : consoler, répondre aux besoins de l’enfant, ce n’est pas chercher simplement à le faire taire. Dire « ce n’est rien, arrête de pleurer », alors que « ce n’est pas rien », qu’il y a vraiment quelque chose, c’est malheureusement quelque chose qui a été beaucoup utilisé et continue à l’être.
  • Ne pas rester seuls : avoir un réseau, aller en parler avec un professionnel ou autre.
    C’est ainsi qu’à l’île de La Réunion, à l’hôpital de Saint-Paul, le pédiatre Marc Bertsch assurait une « consultation pleurs » où il accueillait les parents pour évaluer ensemble le pourquoi des pleurs lorsque ceux-ci finissaient par inquiéter les mamans. Il expliquait : « On retrouve le problème du portage, du co-sleeping, les problèmes digestifs, etc. Il s’agit en fait d’expliquer aux mères que les demandes non satisfaites des bébés génèrent des situations de stress pour l’enfant. D’où l’appel : “Maman, où es-tu ? J’ai besoin de toi pour me rassurer”, comme cela se passe chez chacun d’entre nous tout au long de notre vie : l’éternelle quête du bien-être. »
    Participer à des groupes de parents (comme par exemple les réunions de La Leche League) est aussi un bon moyen de ne pas se sentir seul(e) avec son enfant, de pouvoir parler avec d’autres parents rencontrant les mêmes problèmes, d’être rassuré(e) sur la normalité du comportement de son enfant, etc.
    Et n’oubliez pas : si les bébés ont besoin de bras pour les porter, cela peut être d’autres bras que ceux de papa ou maman. Quand on se sent à bout de forces, il est bon de savoir que d’autres bras aimants sont prêts à prendre temporairement le relais…

Et si rien n’y fait ? 

Il arrive que certains pleurs, à certains moments, chez certains bébés soient vraiment inconsolables. Les parents font tout ce qu’ils peuvent, mais rien n’y fait, le bébé continue à pleurer.
Plutôt que de dire comme certains que c’est sans doute que le bébé a « besoin de pleurer », il serait alors plus juste de se dire – et de dire au bébé – qu’on n’a pas trouvé pourquoi il pleure, qu’on est vraiment désolé pour lui et qu’on espère qu’il va aller mieux bientôt…

 

L’échelle de Brazelton

Le pédiatre américain bien connu T. Berry Brazelton avait élaboré une gradation de méthodes permettant d’apaiser un bébé.
Il conseillait de commencer avec la première étape, puis de passer à la seconde si la première ne suffit pas. Et ainsi de suite.
Cette échelle est intéressante, car elle montre les différences de « consolabilité » entre les bébés, et même pour un même bébé, les différences d’un jour à l’autre, d’un moment à l’autre.
Mais bien sûr, rien n’empêche de prendre tout de suite le bébé dans les bras et de lui donner le sein !

  1. Approchez votre visage de celui de votre enfant pour qu’il puisse vous voir.
  2. Gardez un contact visuel avec votre bébé, parlez-lui doucement et calmement. Ce que vous lui dites n’a pas d’importance, mais n’oubliez pas de prononcer souvent son nom.
  3. Posez une main sur son ventre, en continuant à le regarder et à parler d’une voix douce.
  4. Maintenez délicatement ses bras de chaque côté du corps, pour qu’il ne puisse pas les agiter.
  5. Prenez votre bébé dans vos bras et câlinez-le.
  6. Tenez-le contre votre épaule, pour qu’il puisse regarder autour de lui.
  7. Aidez votre bébé à trouver son pouce ou son poignet, ou proposez-lui une tétine.

 

[1] Aux Entretiens de Bichat de septembre 2007, le docteur Pierre Foucaud (centre hospitalier de Versailles) déclarait que pour calmer les enfants, « il faut parfois savoir revenir à des techniques ancestrales : le calme, le chant, le portage, le massage »…
[2] Howard CR et al, Variations in parental comforting practices and breastfeeding duration, ABM News and Views 2004 ; 10(S).
[3] On connaît bien aujourd’hui les vertus antalgiques de la tétée au sein. Voir mon article Au sein, même pas mal !, Spirale n° 42, 2007. Et toutes les mères qui ont allaité au-delà des premiers mois connaissent le pouvoir miraculeux de la tétée pour consoler un petit casse-cou qui se fait plaies et bosses au cours de ses explorations.
[4] Voir Gloria Mota, « Du corps de la mère au hamac : une transition douce au nordeste Brésil », in Les rituels du coucher de l’enfant (ESF éd., 1993).
[5] Voir mon ouvrage Porter bébé (Jouvence, 2006, 2018), ainsi que Peau à peau, d’Ingrid van den Peereboom (Jouvence, 2006).
[6] Urs A Hunziker et Ronald G Barr, Increased Carrying Reduces Infant Crying : A Randomized Controlled Trial, Pediatrics 1986, vol. 77 ; n° 5 : 641-48.
[7] L’ocytocine est l’hormone de l’amour et de la relation à l’autre. Voir l’ouvrage de Michel Odent, L’amour scientifié (Le Hêtre, 2017), et celui de Kerstin Uvnäs Moberg, Ocytocine : l’hormone de l’amour (Le Souffle d’or, 2015).
[8] Et l’effet calmant des cassettes audio et des Cdroms diffusant des sons intra-utérins.
[9] Voir par exemple l’étude de Franco P et al, Influence of swaddling on sleep and arousal characteristics of healthy infants, Pediatrics 2005 ; 115(5) : 1307-11.
[10] Une vidéo est visible ici.
[11] Un très joli petit livre illustré est paru en 2007, qui associe le portage en écharpe et le “wrapping” : Baby-gami, l’art d’envelopper et de porter bébé en toutes circonstances, d’Andrea Savardy (éditions Tornade, 2007).
[12] Bébé bonheur : 35 massages de bien-être pour mon bébé (Manise, 2006). On trouvera également dans cet ouvrage des massages thérapeutiques pour soulager les coliques.
[13] Wiberg JMM, Nordsteen J, Nilsson N, The short-term effect of spinal manipulation in the treatment of infantile colic : a randomized controlled clinical trial with a blinded observer, J Manipulative Physiol Ther 1999 ; 22(8) : 517-22.
[14] Savino F et al, Lactobacillus reuteri versus simethicone in the treatment of infantile colic : a prospective randomized study, Pediatrics 2007 ; 119(1) : e124-e130.
[15] Colligon H, Médecine & enfance ; mai 2006 : 243-44.

A propos de l'auteur

Claude Didierjean-Jouveau

Animatrice de La Leche League France, rédactrice en chef de la revue "Allaiter aujourd'hui !" Auteur de plusieurs ouvrages sur l'allaitement, la naissance et le maternage.

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