Développer l’empathie chez les enfants

Éditions Jouvence, 2019.

En 2015, j’ai eu l’occasion de voir sur France 5 le documentaire de Valeria Lumbroso Entre toi et moi, l’empathie. Je l’ai trouvé tellement passionnant que j’ai eu envie d’approfondir le sujet.
J’ai alors écrit plusieurs chroniques sur le sujet dans le magazine Grandir autrement, et me voilà à écrire un petit pratique dessus.
Si, comme le pense le primatologue et éthologue Frans de Waal (il sera beaucoup question de lui dans cet ouvrage), l’empathie dérive de l’attention maternelle, il est logique que le sujet m’intéresse, car il est cohérent avec mes préoccupations habituelles autour du maternage, du parentage, des soins aux bébés, des relations parents/enfants. Sans empathie, rien de tout cela n’est possible !
Qu’est-ce que l’empathie, sinon la capacité à ressentir ce que l’autre ressent tout en restant soi-même ? Cette capacité est-elle innée ou acquise ? Est-elle propre à l’être humain ou commune à tous les mammifères, voire à tout le vivant ? Comment peut-on la développer, notamment chez les enfants ? Peut-elle être détruite ? Comment faire en sorte qu’elle englobe plus que nos « proches » ?
C’est à toutes ces questions que cherchait à répondre le documentaire, en interrogeant un certain nombre de chercheurs et en détaillant un certain nombre d’expériences.
Et c’est à ces questions que je vais essayer de répondre ici, notamment en vous parlant de ces études et de ces expériences.

 

SOMMAIRE

Avant-propos

Introduction
Quelques définitions
Les trois étapes de l’empathie

I. L’empathie, partout dans le vivant
Dès la Préhistoire
Chez les bébés
Chez les animaux
Chez les grands singes
Chez d’autres mammifères
Et même chez les oiseaux, les reptiles, les insectes…
Empathie inter-espèces
Chez les plantes ?
Des robots empathiques ?

II. Mais d’où vient l’empathie ?
Ce que nous dit l’imagerie cérébrale
Ce que nous disent les neurones miroirs
Ce que nous dit la génétique
Ce que nous apprend la « théorie de l’esprit »
L’ocytocine, hormone de l’empathie

III. Comment développer l’empathie
Empathie et maternage
Répondre aux pleurs
Empathie, bébés, cerveau et ADN
L’ocytocine au secours
Les gestes qui développent l’empathie chez les enfants
Des parents aimants font de futurs adultes compatissants

IV. Comment la capacité d’empathie peut être détruite
Maltraitances
Négligence parentale et ADN
Comment les parents peuvent eux-mêmes perdre leur capacité d’empathie
Trop d’écrans nuisent ?
Lutter contre le harcèlement, à l’école et au travail
L’expérience de Milgram
Comment l’empathie peut être utilisée à mauvais escient

V. Cultiver l’empathie pour qu’elle ne se limite pas aux proches
Le « biais de familiarité »
À l’école
Vous reprendrez bien un peu d’ocytocine ?
Méditation
Musique
Raconter des histoires
Jouer

VI. Faire preuve d’empathie…
… rend heureux…
… aide les élèves à réussir
… améliore les relations soignants/soignés
… est à la base du « care »
Les soins aux personnes âgées
… permet l’entraide en cas de catastrophe
… améliore les relations sociales en général

Conclusion
Darwin n’était pas darwinien !

Ressources

A propos de l'auteur

Claude Didierjean-Jouveau

Animatrice de La Leche League France, rédactrice en chef de la revue "Allaiter aujourd'hui !" Auteur de plusieurs ouvrages sur l'allaitement, la naissance et le maternage.

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